Après les frappes iraniennes sur Israël dans la nuit du samedi 13 avril au dimanche 14 avril, un cabinet de guerre israélien se réunit à nouveau ce lundi. Pour le moment aucune décision n’est prise mais les Etats-Unis qui se sont réaffirmés dans la région, appellent à la désescalade.
L’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre a eu immédiatement un retentissement mondial. 6 mois plus tard, quelles sont les répercussions géopolitiques de ce conflit ? Les Etats-Unis, traditionnels alliés d’Israël, sont-ils en train de lâcher l’Etat hébreu ? Réponses avec David Khalfa, Co-directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès.
Amir Ohana, le président de la Knesset, le parlement israélien était reçu au Sénat ce mercredi. « Le 7 octobre, était pour nous comme un jour d’holocauste », a-t-il indiqué.
L’ancien sénateur, André Gattolin vient de découvrir grâce à une enquête de la justice américaine qu’il avait subi une cyberattaque en 2021 menée par des hackers en lien avec le service de renseignement chinois. Il était à l’époque membre de l’alliance interparlementaire sur la Chine. Il dénonce aujourd’hui le manque de soutien des autorités françaises. « Dans un Etat de droit, on protège ses parlementaires », s’insurge-t-il.
Ce jeudi 4 avril, un point presse de l’Elysée laissait présager que le président de la République allait amorcer une étape supplémentaire dans la reconnaissance de la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsis, qui a fait 800 000 morts en à peine 3 mois. Trois jours plus tard, Emmanuel Macron n’a pourtant pas souhaité aller plus loin, suscitant une certaine incompréhension. Pour l’historien François Robinet, cet événement « semble indiquer que l’exécutif ne pourra pas aller plus loin sur la voie de la reconnaissance des responsabilités françaises ». Entretien.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les sanctions économiques européennes n’interdisent pas l’importation de gaz russe dans l’UE. Une « faille stratégique », puisque l’industrie pétro-gazière contribue à financer l’invasion de l’Ukraine, dénoncent deux ONG auditionnées au Sénat dans le cadre de la commission d’enquête sur TotalEnergies.
Six mois après l’attaque du 7 octobre en Israël, le politologue Gilles Kepel est l’invité du plateau de Bonjour Chez Vous pour évoquer, entre autres, l’état du conflit et les orientations stratégiques menées par Benyamin Netanyahou.
La Roumanie est entrée le 31 mars dans l’espace Schengen de libre circulation des personnes de l’Union européenne, mais dans un cadre limité par rapport aux autres Etats-membres. Un demi-succès pour les Roumains et un thème important durant la campagne roumaine des élections européennes. On en parle avec deux eurodéputés roumains, dans l’émission Ici l’Europe sur France 24 et Public Sénat.
Six mois après l’attaque du 7 octobre, les représailles israéliennes contre le Hamas menacent désormais le sud de la bande de Gaza. La question humanitaire dans l’enclave a vu progressivement s’éroder les soutiens à Israël. Interrogé par Public Sénat, David Rigoulet-Roze, spécialiste du Moyen-Orient, revient sur la situation à Gaza et en Israël.
Presque six mois après les attaques du 7 octobre par le Hamas, l’armée israélienne a ciblé, ce 1er avril, plusieurs membres de l’état-major iranien lors d’une frappe sur le consulat iranien en Syrie. Une frappe qui fait craindre une intensification du conflit alors que l’Iran a promis une réplique. Une autre frappe israélienne, “involontaire” selon le premier ministre israélien, a tué 7 employés d’une ONG basée aux Etats-Unis. Assez pour remettre en cause le soutien occidental ? Éléments de réponse avec Antoine Basbous, politiste et directeur de l’Observatoire des Pays Arabes.
A deux mois des élections européennes, l’émission Ici l’Europe poursuit ses grands débats sur les enjeux de ce scrutin dans les différents Etats-membres. Ce numéro est consacré au Portugal, qui réalise de bonnes performances économiques mais qui connaît toujours de fortes disparités sociales et la montée de l’extrême droite.
Que se passe-t-il une fois que les eurodéputés sont élus ? Qui va où ? Qui a le plus d’influence ? Et bien ce ne sont pas ceux du parti qui arrive en tête en France, et oui, avec 27 pays membres, il faut voir les choses à l’échelle européenne !Les partis que nous connaissons tous… LR, PS, RN, Renaissance… et les autres… appartiennent chacun à des « euro-partis ». Et après cet épisode, ils n’auront plus de secret pour vous. Invité : Francisco Roa Bastos, Maître de conférences en science politique à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne Vous souhaitez soutenir Trait d’Union ou en savoir plus ? Rendez-vous sur www.traitdunionpodcast.com
En visite d’Etat au Brésil où il a rencontré le président Lula, Emmanuel Macron a décrit le Mercosur comme un « très mauvais accord », mettant en avant le fait que celui-ci ne prend pas en compte « le sujet de la biodiversité et du climat ». Devant un parterre d’hommes d’affaires brésiliens, le chef de l’Etat a appelé à bâtir un « nouvel accord ». En Amérique du Sud également, le traité de libre-échange est parfois décrié, comme l’explique Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS, spécialiste de l’Amérique latine et co-auteur de l’ouvrage « Désoccidentalisation, repenser l’ordre du monde » aux éditions Agone.
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien général Christophe Gomart, désormais troisième sur la liste LR pour les européennes, livre sa vision de la défense, notamment européenne.
Ce jeudi 28 mars, Emmanuel Macron achèvera un déplacement de trois jours au Brésil. Au programme, coopération sur l’environnement, partenariat militaire, relations diplomatiques et sujets qui fâchent. Décryptage avec Pascal Drouhaud, spécialiste de l’Amérique latine et président de l’association Latfran.
Malgré l’optimisme de la communauté internationale suite à l’adoption d’une première résolution des Nations unies pour un cessez-le-feu, aucun accord n’est en vue entre le Hamas et Israël.
Interrogé lors d’une conférence de presse sur la doctrine française en matière de ventes d’armes à Israël après la publication d’un article du média Disclose, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a réaffirmé que la France se contente de fournir de l’équipement défensif et des licences destinées à la « réexportation ».
Fondée en janvier 2015, à la suite de la scission d’une partie des talibans, l’EI-K pour Etat Islamique au Khorasan (« d’où vient le soleil » en persan), ancien nom de l’Afghanistan actuel, a multiplié les attentats terroristes de grande envergure ces dernières années, la dernière en date ayant eu lieu à Moscou, dans la salle de concert du Crocus City Hall, faisant au moins 137 morts, ce vendredi 22 mars. Une branche qui constitue aujourd’hui l’ « épicentre » de Daech, selon la chercheuse Amélie Chelly, récente autrice de l’ouvrage Le Coran de sang, publié aux Editions du Cerf.
Après l’attaque terroriste de Moscou, et à quatre mois des Jeux olympiques, la France a réhaussé le niveau d’alerte du plan « Vigipirate ». Interrogé par Public Sénat, le géopoliticien Cyrille Bret revient sur le développement des nouvelles menaces. « La stratégie de l’Etat islamique a changé », explique-t-il.
L’opposant antisystème Bassirou Diomaye Faye, encore en prison il y a une dizaine de jours, est donné largement vainqueur de la présidentielle au Sénégal. Son principal adversaire, le candidat du pouvoir Amadou Ba, l’a appelé pour le féliciter. Après trois ans de crises et de tensions, l’emprisonnement de plusieurs opposants politiques et le report de l’élection présidentielle qui devait initialement se tenir fin février, ce résultat pourrait ramener le calme dans le pays, affirme Sidy Cissokho, chercheur au CNRS et spécialiste du Sénégal. La publication des résultats officiels et définitifs devrait prendre encore quelques jours. Qui est Bassirou Diomaye Faye ? Il y a quelque temps, il demeurait dans l’ombre d’Ousmane Sonko. Les Sénégalais ont-ils eu le temps de se l’approprier ? Il a un profil assez semblable à Ousmane Sonko, dont il est plus jeune de seulement 6 ans. C’est un énarque. Comme Ousmane Sonko, il est passé par les Impôts et domaines, où il a fondé à ses côtés le Syndicat des Impôts et domaines, dont il a pris la tête lorsqu’Ousmane Sonko en a été remercié, jusqu’à son arrestation, en juillet 2023. Ce n’est pas simplement le ventriloque d’Ousmane Sonko – il a milité à ses côtés depuis le début. Mais c’était tout l’enjeu de sa sortie de prison : lui donner une plus grande visibilité. On l’a vu au cours des deux semaines de campagne être de plus en plus à l’aise dans le costume du candidat. Après, Pastef – Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, le parti de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, a fait campagne sur un projet, avec des promesses et des idées (lire plus bas, NDLR), de sorte que celui qui l’incarnait importait moins. Comment expliquer une telle bascule, un tel succès pour Bassirou Diomaye Faye et une telle défaite pour le pouvoir en place ? Cela s’inscrit dans une dynamique présente depuis pas mal de temps. On sentait un engouement populaire. Le point d’interrogation était sur sa traduction concrète dans les urnes. Ousmane Sonko avait déjà fini troisième lors de la présidentielle de 2019, avec un peu plus de 15 % des voix. Depuis, le Pastef s’est montré présent aux élections intermédiaires – municipales et législatives. Surtout, l’impopularité de Macky Sall a beaucoup joué. Le recul de la date des élections, les poursuites judiciaires de nombreux opposants ont été perçues comme du harcèlement par la population. Et pour finir, le parti présidentiel a souffert de divisions : Macky Sall a par exemple mis beaucoup de temps à soutenir Amadou Ba. Que va changer l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye ? Certains ont parlé d’un projet radical. Le Pastef a souvent été décrit comme radical par ses adversaires. C’était surtout une campagne de caricature propre au débat politique. Mais derrière ces caricatures, Bassirou Diomaye Faye et Amadou Ba ont des points communs, à commencer par leur parcours – Amadou Ba est aussi passé par les Impôts et Domaines. Ensuite, il suffit de regarder le programme de Bassirou Diomaye Faye. Il y a d’abord une réforme de la justice pour répondre aux problèmes d’indépendance dont elle souffre depuis plusieurs années. Un autre volet recouvre la lutte contre la corruption, présente dans le pays. Par ailleurs, il souhaite renégocier de nombreux contrats passés par l’Etat avec des entreprises étrangères, dans le pétrole, les mines, mais aussi la pêche. Enfin, concernant les institutions, il souhaite diminuer l’hyperprésidentialisme, diminuer les pouvoir du président, dont les abus ont été à l’origine des crises récentes qu’a traversé le Sénégal. Et concernant les relations entre Paris et Dakar ? Sur la France, cela ne va rien changer en soi, hormis une volonté d’être dans une relation davantage d’égal à égal, et ne plus considérer la France comme étant d’emblée un interlocuteur privilégié. Ce qui ne veut pas dire que la France sera mise de côté. C’est la même chose pour la Russie, ou même les Etats Unis. Le Sénégal va chercher à normaliser ses relations extérieures, quel que soit le pays concerné. Les projets d’Amadou Ba et de Bassirou Diomaye Faye étaient diamétralement opposés. Le Sénégal connaît des tensions depuis plusieurs mois. Y a-t-il un risque que la violence éclate ? Les problèmes qu’a traversés récemment le Sénégal sont liés à cette échéance électorale et aux différents bâtons qui ont été mis dans les roues des oppositions. Maintenant que c’est passé, on peut imaginer que la tension va baisser, d’autant plus avec un score a priori sans appel pour Bassirou Diomaye Faye. Après, le Pastef n‘a pas de majorité au Parlement, où il va devoir composer avec les autres partis. Il va devoir également former un gouvernement, mais c’est la vie politique normale. Il n’y a aucune raison pour que le débat politique se traduise en des violences dans la rue. Il n’y a aucune raison d’être pessimiste là-dessus.