1954, alors que la France est en pleine reconstruction et effervescence suite à après la Deuxième Guerre mondiale, le conflit en Indochine fait rage. En mars, le corps expéditionnaire français est défait lors de la mythique bataille de Diên Biên Phu. Commence alors une sorte de « fin d’un monde »… la fin de l’empire colonial français. Suivant l’exemple vietnamien, des voix nationalistes tunisiennes, marocaines et algériennes grondent… Dans « 1954, la fin d'un monde », diffusé cet été sur Public Sénat, Ben Salama et Benjamin Stora relatent cette année de bascule pour l’empire colonial français.
Invité de la matinale de Public Sénat, le constitutionnaliste Benjamin Morel a qualifié Michel Barnier comme s’inscrivant dans la « continuité » d’Emmanuel Macron, tout en prévenant que ce choix marquait aussi « la fin du jupitérisme ».
Invité de la matinale de Public Sénat, le député du Nord et porte-parole du Rassemblement national Sébastien Chenu a réitéré ne pas vouloir censurer « a priori » le gouvernement Barnier et le placer « sous surveillance ».
Samedi 13 juillet, Donald Trump, ancien président et candidat républicain à un deuxième mandat à la Maison Blanche est touché par un tir à l’oreille lors d’un meeting… Le tireur est abattu sur le champ et Trump sain et sauf. Mais cette tentative d’assassinat nous rappelle que de nombreux précédents existent dans l’Histoire américaine et qu’il y a presque 60 ans, un président en exercice mourait sous les balles d’un tireur isolé. C’était à Dallas, le président Kennedy achève alors un déplacement de deux jours au Texas. La foule est massée sur les douze kilomètres qu’emprunte le cortège. Parmi eux, des anonymes assistent médusés à l’assassinat. Ce sont eux que le réalisateur Patrick Jeudy met dans la lumière dans son documentaire « Dallas, une journée particulière » diffusé cet été sur Public Sénat.
C’était il y a 45 ans, le 4 novembre 1979, des centaines d’étudiants iraniens prenaient d’assaut l’ambassade américaine de Téhéran et retenaient en otage une cinquantaine de diplomates. Personne, pas même l’imam Khomeini, dont le pouvoir est récent et fragile, ne se doute alors que le calvaire des Américains va durer plus d’un an et provoquer une crise internationale majeure. Dans « 444 jours qui ont fait plier l’Amérique » diffusé cet été sur Public Sénat, Ben Salama nous raconte les coulisses et les péripéties du marathon des négociations qui ont fini par mener à son dénouement.
Renforcement de la protection de l’environnement, introduction du principe de pollueur-payeur, réduction de l’utilisation des pesticides… Michel Barnier a laissé un héritage marquant de son passage aux ministères de l’Environnement, puis de l’Agriculture. Mais aujourd’hui, les associations écologistes observent avec prudence, voire scepticisme, sa nomination à Matignon.
Fort de son expérience politique, Michel Barnier a été choisi par Emmanuel Macron afin de « constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays » appelée de ses vœux après la dissolution de l’Assemblée nationale. Homme de droite, Michel Barnier aura la lourde tâche de composer des majorités au sein d’une Assemblée fracturée. Une mission pour laquelle sa longue expérience ministérielle pourra être un atout.
Dans le flou des consultations politiques, Emmanuel Macron recevait ce matin Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre de François Hollande. Si l’ancien socialiste dispose encore de soutiens à gauche, le PS refuse de trancher la question en l’absence de nomination à Matignon.
Les différents partis politiques se retrouvent au cours de leurs traditionnelles universités d’été ou séminaires de rentrée tout au long de la fin d’août et du mois de septembre. L’absence de nouveau gouvernement et l’approche d’une session parlementaire à hauts risques donnent une coloration particulière à ces rendez-vous.