Plus d’un an après les élections européennes, que retenir du début de mandature des eurodéputés ? La droite européenne, renforcée dans l’hémicycle, détricote le Pacte vert pour favoriser la compétitivité des entreprises. Quitte à mêler à ses voix à l’extrême droite et à déplaire à ses alliés proeuropéens…
Le succès d’une pétition déposée contre la loi Duplomb interroge la place du citoyen dans la fabrication de la loi. Si les mécanismes de démocratie participative se sont multipliés depuis une trentaine d’années, ils restent pour la plupart cantonnés à un rôle consultatif ou d’interpellation des élus, sans véritables conséquences juridiques.
Sur le plateau du Grand Jury, le Premier ministre a assuré qu’il y avait une « majorité » pour réformer le mode de scrutin des élections législatives. Il s’engage à déposer un texte à la fin de l’année ou début 2026.
Le nombre d’édiles qui renoncent à poursuivre leur mandat n’a jamais été aussi élevé, selon une étude de l'Observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof/SciencesPo. Les démissions ont été multipliées par quatre depuis 2020 par rapport à la période 2008-2014. Les tensions au sein des Conseils municipaux sont invoquées comme première cause de renoncement.
Lors d’un colloque organisé par l’eurodéputé PS François Kalfon divers intervenants sont revenus sur les changements des termes du débat sur l’Union européenne à gauche depuis vingt ans. François Ruffin a notamment admis que les frontières entre europhiles et eurosceptiques avaient été « floutées », alors que les obstacles à une Europe harmonisée fiscalement et volontariste au niveau commercial sont encore nombreux.
Lors de la présentation du rapport d’activité 2024 de la HATVP, son nouveau président Jean Maïa a fait état d’un exercice « record. » Face à l’afflux des déclarations à contrôler et les nouvelles missions qui lui sont confiées, la Haute autorité développe des pistes pour améliorer son fonctionnement, mais manque de moyens.