Opposant au régime de Vladimir Poutine, Vladimir Kara-Mourza a été condamné à 25 ans de prison en 2022 pour « haute trahison ». Libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers en 2024, il raconte au Sénat le déroulement de son procès à huis clos, puis sa détention à l’isolement dans une prison de Sibérie.
Auditionné au Sénat, l’historien et ancien prisonnier politique russe Vladimir Kara-Mourza a épinglé « les liens financiers entre le régime de Poutine et les partis d’extrême gauche et d’extrême droite ». Il a notamment cité « le crédit bancaire du Front national », emprunté à une banque russe pour financer les campagnes du parti aux élections régionales et départementales de 2015.
Auditionné par le Sénat, Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères, annonce que la France et l’Europe vont renforcer « la pression » sur l’Iran pour obtenir la libération des derniers « otages d’Etat » détenus par Téhéran. Alors que l’accord sur le nucléaire iranien expire dans quelques mois, le ministre estime par ailleurs que sa non-reconduction pourrait conduire à « une confrontation militaire ».
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le président du groupe Les Indépendants, à majorité Horizons, Claude Malhuret a réagi à l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 20 % sur les produits européens décrétée par Donald Trump. « C’est en train de capoter et de partir dans tous les sens ».
22 milliards d’euros, c’est la réponse de l’Union européenne aux mesures de rétorsion mises en place par Donald Trump sur les produits européens. Les Vingt-Sept doivent se prononcer aujourd’hui sur une liste exhaustive de produits américains à taxer.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député européen et secrétaire général du Parti socialiste a appelé à une riposte ferme contre la guerre commerciale lancée par Donald Trump, alors que les droits de douane annoncés la semaine dernière entrent en vigueur ce mercredi 9 avril.
Ce mardi, la Chine a promis de combattre les droits de douane américains « jusqu'au bout » malgré la menace de Donald Trump de nouvelles surtaxes. Jusqu’où ira le bras de fer entre les deux plus grandes économies mondiales ? Agatha Kratz, directrice associée de Rhodium Group, société de recherche indépendante spécialisée sur l'économie chinoise, estime que le président américain devra à un moment donné « faire preuve de pragmatisme » pour obtenir les résultats économiques qu’il recherche.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député et porte-parole du groupe La Droite Républicaine à l’Assemblée nationale a réagi aux augmentations de droits de douane annoncées par Donald Trump la semaine dernière. Pour Vincent Jeanbrun, si le président des Etats-Unis « ne comprend que le rapport de force », il faut tout de même engager une « riposte intelligente ».
Le président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées appelle à la fermeté et l’unité européenne dans la riposte à l’offensive commerciale lancée par Donald Trump. Son collègue de la commission des affaires européennes, Jean-François Rapin, préconise une réponse « coordonnée, mais aussi pragmatique ». Une mission va être lancée au Sénat sur le commerce international.
Donald Trump a présenté sa vague tarifaire de taxes douanières le 2 avril, dans le cadre du « jour de la libération ». Comment la Maison Blanche est-elle parvenu à son échelle de droits de douane ? Comment analyser son choix ? Éléments de réponses.
L’annonce par Donald Trump d’une hausse des droits de douane américains de 20% inquiète de nombreux secteurs français. Emmanuel Macron a réuni ce jeudi à l’Élysée pour comprendre les conséquences économiques concrètes impliquées pour les différentes entreprises françaises. « L’économie et les Américains, qu’il s’agisse des entreprises ou des citoyens, sortiront plus faibles et plus pauvres », a-t-il réagi en préambule de cette rencontre. En France, les exportations d’alcool, de produits de luxe ou de pièces liées à l’aéronautique feront partie des plus durement touchés par l’annonce de Washington.
L’annonce par Donald Trump d’une hausse des droits de douane à hauteur de 20% sur les produits issus de l’Union européenne pousse les responsables politiques à agir. La présidente de la commission des affaires économiques au Sénat Dominique Estrosi-Sassone (LR) annonce ce jeudi 3 avril que le lancement d’une mission d’information sur le commerce international est en projet au Palais du Luxembourg. Celle-ci pourra être « force de proposition » afin de déterminer les biens américains à cibler en représailles aux mesures de Washington.
L’annonce par les États-Unis de l’imposition de nouveaux droits de douane sur les produits de tous les pays du monde, dont ceux de l’Union européenne, marque une nouvelle étape dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump. « Il faut sortir de cette forme de naïveté européenne (...) et assumer cette Europe beaucoup plus puissante », appelle Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et invitée de Public Sénat ce jeudi 3 avril. Une réunion de crise avec les représentants du secteur est prévue à l’Élysée à 16 heures.
Eric Lombard a fustigé le courrier envoyé par l’administration Trump aux entreprises françaises liées à l’ambassade américaine, qui leur demande de rompre avec leur politique d’inclusion et de diversité. Le ministre s’est engagé à « défendre fortement » les valeurs françaises et à être « aux côtés » des entreprises françaises.
Donald Trump doit annoncer de nouvelles mesures douanières ce mercredi 2 avril. Face à cette offensive, l’Union européenne envisage des mesures de rétorsion sur les grandes banques et les géants de la tech américains.
Dimanche, Donald Trump a assuré dans une interview qu'il ne « blagu(ait) pas » quand il répète qu'il envisage de briguer un troisième mandat présidentiel. Interrogé sur un éventuel scénario dans lequel le vice-président JD Vance se présenterait à l'élection présidentielle et céderait ensuite sa place à Donald Trump, le président américain a répondu que c'était « une » méthode, ajoutant qu'il « y en avait d'autres ». Explications avec Lauric Henneton, spécialiste des Etats-Unis.
Le président américain Donald Trump presse de nouveau son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, de signer le contesté accord sur les minerais proposé par Washington ces derniers mois. « Je vois qu'il essaie de se retirer de l'accord sur les terres rares. Et s'il le fait, il aura des problèmes. De gros, gros problèmes », a menacé dimanche le milliardaire à propos du dirigeant ukrainien. Mais le document, largement modifié par rapport à la version précédemment présentée, prévoit des conditions très défavorables à Kiev. Une marge de négociation existe-t-elle encore ? Réponse avec deux experts.
Donald Trump a annoncé une hausse des droits de douane mondiaux de 25 % sur les voitures importées aux Etats-Unis. Les constructeurs automobiles étrangers s’inquiètent des retombées économiques. Pour l’économiste David Cayla, la mesure risque d’être « préjudiciable à court terme » pour les Etats-Unis.
Maintien les sanctions contre la Russie, envoi d’une mission franco-britannique auprès de l’armée ukrainienne et déploiement d’une force de « réassurance »… A l’issue du sommet de Paris qui réunissait une trentaine de pays de l’Union européenne et de l’Otan alliés de l’Ukraine, Emmanuel Macron a présenté la « vision commune » et s’est dit prêt à un scénario de paix sans les Américains.
Lors de l’audition du ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, plusieurs élus ont relayé « l’appel à l’aide » des Etats baltes et de la Finlande, inquiets des velléités russes sur leur territoire. « Ayons cette réflexion sur le rôle des garanties de sécurité entre Européens », a abondé le ministre.