Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot souligne que la France « suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation au Moyen-Orient ». Il appelle à la mobilisation de « toutes les voies diplomatiques » pour « désamorcer les tensions ».
La semaine prochaine, avant les questions d’actualité au gouvernement, le président du Parlement ukrainien, Rouslan Stefantchouk au Palais du Luxembourg. Il prononcera un discours dans l’hémicycle.
Le groupe communiste du Sénat a décidé de quitter l’hémicycle après que le Premier ministre a dénoncé le terme « d’otages » pour qualifier les membres d’équipage du voilier humanitaire Madleen. Une qualification que maintient la présidente du groupe, Cécile Cukierman.
Interrogé par le sénateur écologiste Guy Benarroche sur le sujet des ventes d’armes, le ministre des Armées a annoncé qu’il allait transmettre « dès maintenant » au Parlement un document classé « diffusion restreinte » avec « la liste exacte des livraisons des composants » servant à la fabrication d’armes à Israël, en 2024.
Auditionné par le Sénat, ce mercredi 11 juin, Joshua Zarka l’ambassadeur d’Israël devant le Sénat a estimé que la reconnaissance annoncée de l’Etat palestinien par la France pourrait avoir un impact sur la sécurité d’Israël. Il a par ailleurs vivement réfuté les accusations de « génocide », sans contester pour autant le chiffre de 50 000 morts, régulièrement cité côté palestinien.
Sur les six membres d’équipage de nationalité française qui se trouvaient à bord du voilier humanitaire Madleen, arraisonné en début de semaine par Israël, deux sont déjà rentrés en France. Les quatre autres, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan, contestent le fait d’être entrés illégalement sur le territoire hébreu. « Le but est de les mettre dans un avion pour la France le plus vite possible », a fait savoir Joshua Zarka, ambassadeur d’Israël en France ce mercredi 11 juin, à l’occasion d’une audition au Sénat.
Depuis quatre jours, Los Angeles fait face à de nombreuses protestations liées aux récents raids de la police de l’immigration. En réponse, Donald Trump a mobilisé la Garde républicaine contre l’avis du gouverneur californien qui qualifie la décision de volontairement « incendiaire ». En convoquant l’armée, l’intention du président américain semble moins être sécuritaire que médiatique.
Huit des douze membres de l’équipage du navire humanitaire « Madleen » sont encore détenus sur le territoire israélien après avoir refusé de signer leurs actes d’expulsion. Leurs avocats défendent qu’étant entrés sur le territoire israélien contre leur gré, ils ne peuvent pas être accusés d’y être entrés illégalement. Ils devraient être détenus encore quelques jours avant leur expulsion.
Le divorce est prononcé entre Donald Trump et Elon Musk. Tout au long de la journée d’hier, les deux hommes se sont invectivés par réseau social interposé. Entre reproche sur la politique douanière, menace de rupture de contrats ou suspicion d’affaires sexuelles, les échanges ont viré au clash. Pour Romuald Sciora, directeur de l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis à l’IRIS, Donald Trump va temporiser, car il a « trop à perdre » à se faire un ennemi comme Elon Musk.
Plusieurs chargements de pièces détachées militaires, fabriquées en France à destination d’Israël, sont bloqués au port de Fos-Marseille, face au refus des dockers de « participer au génocide en cours ». De son côté, le gouvernement français a toujours assuré que le matériel vendu à Israël était soit défensif, soit destiné à la revente. Mais l’absence de transparence sur les ventes d’armes consenties par l’Etat nourrit les suspicions au sein de la classe politique.
Le président Luiz Inácio Lula da Silva arrive en France demain pour une visite d’Etat de quatre jours. Si le Brésil entretient de bonnes relations avec la France, certains sujets comme la guerre en Ukraine ou le traité commercial avec le Mercosur risquent de créer quelques dissensions. Pour le géographe Hervé Théry, directeur de recherche au CNRS et professeur à l’Université de Sao Paulo, ce maintien d’excellentes relations réside dans la volonté du Brésil de « satisfaire tout le monde ». Entretien.
L’élection du nouveau président polonais marque un coup d’arrêt pour la politique du gouvernement pro-européen de Donald Tusk. Malgré une campagne émaillée de scandales, l’historien de 42 ans, Karol Nawrocki, n’a cessé de gagner en popularité au fil des semaines. Son élection fait craindre une implosion de la coalition libérale au pouvoir.
Le chancelier allemand a annoncé que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni se joignaient à l’Allemagne pour lever toute « limitation de la portée des armes livrées ». Cette évolution de la doctrine militaire des alliés peut-elle avoir un impact sur le conflit ? Éléments de réponses avec le chercheur Olivier Kempf. Entretien.
Afin d’entrainer son intelligence artificielle, Meta récupère les données publiques de ses usagers sur Facebook et Instagram. Si l’opération a déjà démarré, il reste possible néanmoins de s’y opposer. Pour Maxime Derian, spécialiste de l’IA, l’entreprise joue sur le « manque d’informations » de ses utilisateurs.
Selon le dernier baromètre Odoxa, 74 % des personnes interrogées soutiendraient la prise de sanctions contre Israël en cas de poursuite de l’offensive contre Gaza. 63 % des sondés se disent également favorables à une reconnaissance de l’Etat de Palestine.
Après avoir menacé vendredi dernier d’imposer 50 % de taxes sur les produits européens, le président américain et la présidente de la Commission européenne ont annoncé un délai jusqu’au 9 juillet pour négocier. Pour l’économiste Vincent Vicard, cette « imprévisibilité » de Donald Trump vise avant tout à tester la capacité des Européens à « faire front » et à « répondre de manière collective ».
En guerre ouverte depuis plusieurs semaines avec l’université américaine de Harvard, l’administration Trump a annoncé vouloir supprimer le droit, à la prestigieuse université, d’inscrire des étudiants étrangers dans son cursus académique. Cette nouvelle attaque donne un coup de massue à l’institution, déjà fragilisée par la suppression de sa subvention fédérale.
Le président américain, Donald Trump, a menacé ce vendredi l'Union européenne (UE) d'appliquer 50% de droits de douane aux produits européens importés aux Etats-Unis à compter du 1er juin, estimant que les négociations en cours « ne vont nulle part ».
La pression internationale s’accentue ces derniers jours pour pousser Israël à interrompre son offensive meurtrière sur Gaza. Après plus d’un an et demi de guerre, le Premier ministre Benyamin Netanyahou est toujours en poste, soutenu par ses alliés issus de plusieurs formations d’extrême-droite. Ses partenaires, essentiels à sa survie politique, menacent de quitter sa coalition en cas de cessez-le-feu. Dans le même temps, l’opposition, divisée, ne parvient que péniblement à faire entendre sa voix.
Face aux attaques de Donald Trump envers la recherche scientifique, la commission de la culture du Sénat a organisé ce mercredi une table-ronde sur le sujet, réunissant Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Pascale Ultré-Guérard, directrice de la science du Centre national des études spatiales (CNES), Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm et Alain Schuhl, directeur délégué à la science du CNRS.