Auditionnés au Sénat, des experts de la Banque de France ainsi que des représentants des organisations patronales ont alerté sur la recrudescence des défaillances d’entreprises, qui ont dépassé leur niveau pré-Covid. Une situation imputée par les organisations patronales à la conjoncture et au coût du travail.
Invité dans la matinale de Public Sénat, Marc Fesneau est revenu sur le non-vote de la motion de censure et appelle à la prudence. Cette première étape franchie par François Bayrou n’efface d’après lui pas la menace du « chaos. »
Auditionnés au Sénat, les directeurs administratifs de plusieurs grands musées nationaux sont revenus sur la situation – notamment financière – de leurs institutions. Ils se sont montrés rassurants, mettant en avant une capacité à dégager des recettes propres, contrairement à de plus petits musées plus dépendants de la puissance publique.
Invité de la matinale de Public Sénat, Patrick Kanner a entériné la rupture entre le PS et LFI après la décision du parti de ne pas voter la motion de censure, tant en termes de culture politique que de stratégie électorale.
Le ministre de l’Intérieur souhaite relancer le Forum de l’islam de France et ainsi s’atteler au chantier de l’institutionnalisation du culte musulman. L’un des dossiers prioritaires sera la question de la formation des imams après la fin du statut d’imam détaché.
Invité de la matinale de Public Sénat, Emmanuel Grégoire, l’ex premier adjoint d’Anne Hidalgo et candidat à sa succession est revenu sur l’union de la gauche, le désignation du candidat socialiste et le mode de scrutin des élections municipales parisiennes qui approchent.
En annonçant une hausse de droits de douane sur les importations mexicaines, canadiennes et chinoises, Donald Trump risque une hausse des prix pour mettre la pression sur ses partenaires et arracher des « deals. » Ce qui est déjà en passe de marcher avec le Mexique.
Invité dans la matinale de Public Sénat, Julien Odoul a dénoncé les « renoncements » du ministre de l’Intérieur, rebaptisé « ministre de la parole » par le RN. Assez pour voter la censure ? Réponse cet après-midi.
Auditionné ce mercredi, Luis Vassy, nouveau directeur de Sciences Po, a tenté de rassurer les sénateurs sur la situation de l’institution ébranlée par la démission de son ancien directeur, Mathias Vicherat, mise en cause dans une affaire de violences conjugales, et une occupation par des étudiants pro-Palestine en mars dernier. Un discours rassurant, mais qui n’a pas épuisé toutes les questions qui se posent à l’établissement.
Alors qu’Emmanuel Macron a appelé dans une allocution à la constitution d’un gouvernement « d’intérêt général », les groupes de gauche du Sénat n’y voient pas d’inflexion de la part du chef de l’Etat. Ils pressentent la nomination d’un nouveau gouvernement reposant sur la même majorité et les mêmes politiques. Le chef de l'Etat bafoue le résultat des dernières élections législatives, d’après eux.
Pour les présidents des groupes écologiste et communiste, la censure du gouvernement Barnier était courue d’avance. Ils déplorent les choix du Président de la République et l’exhortent à “créer une plateforme de gouvernement autour des idées du Nouveau Front Populaire.”
Dans une courte allocution, le Président a dessiné l’agenda des prochaines semaines après la censure du gouvernement Barnier : nomination d’un gouvernement « d’intérêt général » resserré, mais rassemblant « toutes les forces de l’arc républicain » et de nouvelles discussions budgétaires en janvier. En attendant, une loi spéciale reconduisant le budget précédent sera votée « mi-décembre. »