La commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les effets psychologiques de TikTok préconise notamment une interdiction des réseaux sociaux pour certains mineurs et l’instauration d’un couvre-feu numérique. Des recommandations saluées par les sénateurs qui ont travaillé sur ce sujet, mais qui pourraient se heurter au cadre juridique européen et à certaines difficultés techniques.
Différents représentants du RN, dont Marine Le Pen et Jordan Bardella, ont fustigé vendredi soir la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, signe selon eux que l’exécutif ne compte pas infléchir sa ligne politique. Appelant à un retour aux urnes pour démêler la crise politique, le RN pourrait censurer le nouveau chef de gouvernement dès que ses orientations budgétaires seront connues.
ANALYSE – Le départ de François Bayrou interroge la solidité de notre cadre institutionnelle, alors que la France multiplie les crises politiques depuis la dissolution de 2024. Interrogés par Public Sénat, historiens et professeurs de droit public ciblent moins la Constitution qu’un personnel politique toujours rétif au compromis, à la fois par tradition et par pragmatisme.
Les députés LR, pourtant membres du bloc gouvernemental, se sont divisés au moment de voter la confiance à François Bayrou, ce lundi après-midi à l’Assemblée nationale. Une situation qui trahit les hésitations de la droite à moins de deux ans de la présidentielle, tiraillée entre ses aspirations gouvernementales et la crainte d’être « sanctionnée dans les urnes au titre du macronisme ».
Lancée en 1920, la marque de vêtements pour enfants Petit Bateau est rachetée par le groupe Regent, déjà propriétaire de DIM. Depuis une vingtaine d’années, de nombreuses marques tricolores sont tombées entre les mains de multinationales étrangères, souvent américaines ou asiatiques. Ces rachats interrogent sur la fragilité de la réindustrialisation française, également illustrée par la vente de grands fleurons industriels, souvent au cœur de véritables feuilletons politico-économiques.
Ce jeudi 4 septembre, les parlementaires communistes se sont réunis au Touquet-Paris-Plage pour préparer leur rentrée à quelques jours du vote de confiance demandé par François Bayrou. Anticipant la chute du Premier ministre, ils se disent prêts à participer à un gouvernement de gauche, mais pas à n’importe quel prix.
Un rapport du Conseil d’Analyse Economique (CAE), organisme indépendant chargé d’éclairer les choix du gouvernement en matière d’économies, montre que si la fiscalité du patrimoine a bien un effet d’accélération sur l’exil fiscal des plus hauts patrimoines, celui-ci reste marginal, sans conséquence notable sur l’économie française. De quoi venir alimenter les débats sur la contribution des plus riches au redressement budgétaire.
Plusieurs textes de loi importants, concernant notamment la fin de vie, l'audiovisuel public et l'énergie, risquent de voir leur examen interrompu si le gouvernement de François Bayrou ne survit pas au vote de confiance, le 8 septembre. Mais au-delà des textes déjà engagés au Parlement, ce sont plusieurs réformes d’envergure envisagées par le gouvernement ces derniers mois qui sont sur la sellette.
Le RN, qui rejette le plan d'économies de François Bayrou, et ne votera pas la confiance au gouvernement le 8 septembre, continue de défendre le « contre-budget » présenté à l’automne dernier. Les orientations économiques du parti trahissent toutefois un tiraillement entre le discours très libéral de Jordan Bardella et la ligne sociale que souhaite porter Marine Le Pen.
Le Premier ministre a plaidé sa cause lors des universités d’été du Medef, ce vendredi 28 août, quelques heures avant un débat réunissant plusieurs de ses principaux opposants. Sourds aux appels à négocier, la gauche et le Rassemblement national esquissent leurs propres pistes de sortie de crise.
EN VIDÉOS – Le grand rassemblement de rentrée du Medef se voit marqué par le contexte d’incertitude politique. La chute très probable du gouvernement de François Bayrou, le 8 septembre, moins d’un an après un premier feuilleton budgétaire, laisse redouter au patronat un nouveau gel des investissements et de la consommation. Reportage.
Soucieux de faire passer un budget avec 44 milliards d’euros d’économies, François Bayrou tente un mouvement inédit sous la Ve République, en demandant un vote de confiance près de neuf mois après sa nomination et sans majorité. Ses faibles chances de succès laissent désormais planer le spectre d’une nouvelle dissolution.