La candidature de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel a été approuvée après un vote favorable des parlementaires. 39 ont voté pour, 58 ont voté contre. Les membres des commissions des lois du Sénat et de l’Assemblée nationale se sont exprimés par un vote à bulletin secret, après avoir auditionné ce mercredi 20 février le candidat proposé par le chef de l’Etat. Il fallait une majorité des 3/5e contre, sur l’ensemble des suffrages exprimés, pour empêcher la nomination de l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Invité de la matinale de Public Sénat, Alexis Corbière, député NFP de Seine-Saint-Denis déplore le choix d’Emmanuel Macron pour la présidence du Conseil constitutionnel. Le député s’oppose à la nomination de Richard Ferrand, proche du président de la République et appelle à une réforme profonde des institutions.
À peine voté au Sénat, le projet de loi d’orientation agricole a fait l’objet d’un compromis en commission mixte paritaire. La nouvelle version du texte laisse la part belle à plusieurs mesures introduites par les sénateurs, notamment le principe de « non-régression » de la souveraineté alimentaire et la dépénalisation de certaines atteintes à la biodiversité. L’opposition dénonce un débat « au pas de charge ».
Chaque voix comptera pour le candidat d’Emmanuel Macron à la présidence du Conseil constitutionnel. Après l’avoir auditionné chacune à leur tour, les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat décideront au cours d’un vote, qui s’annonce disputé, si elles confirment ou rejettent cette désignation. La droite sénatoriale fait part de ses doutes et ne donne pas de consigne de vote. Les députés du RN, qui détiennent aussi la clé du scrutin, maintiennent le suspense.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin s’est félicitée de l’adoption définitive des textes budgétaires. La ministre promet de poursuivre la trajectoire de réduction du déficit et d'associer plus largement les parlementaires dans le suivi des dépenses.
L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.
Invité de la matinale de Public Sénat, le porte-parole du PS et président du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel appelle à la démission du Premier ministre s’il a une forme d’omerta autour de Notre-Dame de Bétharram.
Invité de la matinale de Public Sénat, Stéphane Troussel, porte-parole du Parti socialiste, est revenu sur le dépôt à venir d’une motion de censure par son parti. Une manière pour les socialistes de réaffirmer leur opposition au gouvernement et à la reprise des « thèses de l’extrême-droite ».
Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale a annoncé sa candidature pour la tête du parti, ce 13 février. L’officialisation intervient dès le lendemain de celle de son rival Bruno Retailleau.
Les responsables du parti de droite se sont réunis ce jeudi matin. Ils ont décidé que les adhérents LR éliront leur nouveau président d’ici trois mois, alors que Bruno Retailleau défendait un calendrier plus serré, sur fond de guerre de chefs avec Laurent Wauquiez.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas se déclare en faveur de la candidature du ministre de l’Intérieur à la présidence du parti Les Républicains. Bruno Retailleau « veut porter une espérance pour la droite », et aujourd’hui au gouvernement, il en a « la légitimité », estime-t-elle.
Le ministre de l’Intérieur est officiellement candidat à la présidence des LR. Il peut compter sur « une très large adhésion majoritaire du groupe LR », selon le sénateur Marc-Philippe Daubresse. Mais les soutiens de Laurent Wauquiez, comme le sénateur Laurent Duplomb, l’accusent de relancer une « dramatique guerre des chefs ». L’enjeu pour Bruno Retailleau est maintenant d’obtenir un congrès au plus vite, car « les sondages, ça va, ça vient »…
Le sénateur socialiste des Landes met en cause le manque d’expertise de l’ancien président de la République sur le terrain du droit. « Emmanuel Macron est spécialiste des erreurs institutionnelles », ajoute-t-il.
Alors que Bruno Retailleau vient de déclarer sa candidature à la présidence des Républicains, les regards se tournent vers 2027. « Toutes les ambitions sont légitimes », observe le président du groupe Renaissance au Sénat. Mais pour François Patriat, seule une candidature unie de la droite et des macronistes permettra de l’emporter.
Dans un courrier adressé aux militants Les Républicains, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau indique qu’il briguera la présidence de son parti. Alors que l’ancien sénateur a le vent en poupe dans les enquêtes d’opinion depuis sa nomination au gouvernement, cette annonce pourrait contrarier les ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez, le patron des députés de la Droite républicaine, qui a pris en main la refondation du parti.
Invité de la matinale de Public Sénat, le vice-Président du Rassemblement national et député du Nord Sébastien Chenu a réagi à l’échec d’une nouvelle motion de censure déposée par les Insoumis contre François Bayrou, lundi 10 février. Pour le parlementaire, faire tomber le gouvernement n’a pas d’intérêt tant qu’Emmanuel Macron ne peut pas dissoudre à nouveau l’Assemblée nationale.
En clôture de la première journée du sommet sur l’intelligence artificielle, le président de la République a affirmé que la France était « de retour dans la course » à l’innovation. Energie décarbonée, formations d’excellence… Emmanuel Macron appelle les investisseurs à privilégier la France, face aux Etats-Unis.
Les sénateurs des différents partis du bloc central estiment nécessaire d’engager une réflexion sur la possibilité d’une candidature commune pour la prochaine présidentielle, afin de limiter le risque d’éparpillement. En revanche, le principe d’une primaire qui irait de Renaissance aux LR, telle qu’évoquée par Gérald Darmanin ce week-end, rebute de nombreux élus, échaudés par ce mécanisme et ses précédents.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la députée Ensemble pour la République et ancienne porte-parole du gouvernement Barnier, Maud Bregeon appelle, comme Gérald Darmanin, à une « candidature unique de la droite et du centre » lors de la prochaine élection présidentielle, pour faire face à un Rassemblement national « de plus en plus puissant et de plus en plus structuré ».
On connaîtra lundi les noms des candidats du chef de l’Etat et des présidents de l’Assemblée et du Sénat pour le Conseil constitutionnel. Emmanuel Macron compte proposer à sa présidence un très proche, Richard Ferrand, au risque de susciter la polémique. Pour Gérard Larcher, la candidature du sénateur Philippe Bas « tient la rampe ».