L’aile gauche de l’ex-majorité présidentielle renâcle devant certains noms qui circulent depuis hier soir pour le gouvernement de Michel Barnier. Ceux des droitiers Bruno Retailleau ou Laurence Garnier font grincer des dents. Cette dernière ne devrait finalement pas être nommée. Ceux qui plaident pour un élargissement à gauche posent leurs conditions pour soutenir l’équipe du nouveau Premier ministre.
Lors du procès retentissant des viols de Mazan, les avocats de la défense cette semaine ont questionné le consentement de la victime Gisèle Pelicot, malgré des vidéos la montrant inconsciente. L’opportunité d’inscrire la notion de consentement dans le code pénal divise les praticiens du droit et le personnel politique.
La grande majorité des députés Modem refuse que leur parti participe au gouvernement. En cause, la présence de figure conservatrice, comme Bruno Retailleau, mais aussi des questions plus globales de fond, avec un gouvernement qui penche trop à droite.
La sénatrice des Yvelines, qui a tenu durant six années les rênes de la commission des affaires économiques, va intégrer le gouvernement Barnier au poste de ministre déléguée au Commerce extérieur et aux Français de l'étranger. Elle s’est montrée très critique sur certains traités de libre-échange, comme le Mercosur.
PORTRAIT – Retour sur le parcours politique de François-Noël Buffet, l’une des personnalités de droite qui rentre au gouvernement. Le sénateur du Rhône, élu depuis 2004, a longtemps travaillé sur l’immigration. Il a également participé à la rédaction de différents rapports sur la situation des territoires ultramarins.
Un accord global a été trouvé entre le bloc central et les LR sur l’architecture du gouvernement, avec 38 membres et la parité. Les noms sont sur la table, mais quelques postes font encore l’objet d’ajustements. Plusieurs sénateurs vont faire leur entrée au gouvernement, dont le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, qui va prendre l’Intérieur, au détriment de Laurent Wauquiez.
Michel Barnier a présenté au Président de la République une liste sur la future composition du gouvernement. Gouvernement qui devrait être annoncé demain.
Elu au Sénat depuis 2004, le président du groupe LR de la chambre haute, Bruno Retailleau va succéder à Gérald Darmanin place Beauvau. Il s’est fait connaître du grand public ces dernières années par ses critiques acerbes à l’égard de la macronie en matière de gestion de la politique migratoire, d’application du principe de la laïcité ou encore de respect de l’autorité.
Invitée de la matinale de Public Sénat ce vendredi, la sénatrice écologiste des Français de l’étranger Mélanie Vogel s’est exprimée sur le gouvernement de Michel Barnier, dont la nomination ne devrait plus tarder. Elle dénonce l’existence d’un gouvernement « animé par aucune vie démocratique en lien avec la société, les citoyens et les élections ».
Après Laurent Wauquiez, qui a consulté hier les députés LR, Bruno Retailleau, à la tête des sénateurs LR, organise une réunion en visio pour faire le point. Michel Barnier propose le nom du sénateur de Vendée au poste de ministre de l’Intérieur.
Le Premier ministre a présenté une liste de 38 ministres au président de la République. Avant d’annoncer aux Français la composition du gouvernement, les noms doivent d’abord être validés par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), pour éviter tout conflit d’intérêt.
Le coût de l’organisation des élections législatives commence à se dessiner. Sous certains aspects, le scrutin pourrait coûter moins cher que les précédentes législatives. Mais le caractère soudain de la dissolution occasionne quelques surprises, comme nous le raconte une députée.
La réunion de la dernière chance autour de Michel Barnier aurait abouti à un accord entre les différentes forces politiques prêtes à soutenir le nouveau premier ministre. Les LR aurait accepté de lâcher du lest au profit des macronistes. Michel Barnier rencontre Emmanuel Macron en début de soirée.
Une nouvelle formation de gauche européenne va se former d'ici quelques semaines. Pour s'émanciper des communistes au sein du Parti de la gauche européenne (PGE), Manon Aubry et La France Insoumise (LFI) travaillent à la création d'une nouvelle structure à l'intérieur du groupe The Left. Pour la fonder, ils s'appuient sur une alliance déjà formée avec les mouvements de gauches radicales espagnols, finlandais, danois ou suédois.
Les groupes parlementaires écologistes et communistes tenaient, ce jeudi, une journée de travail en prévision de l’examen du Budget. L’occasion de définir une ligne vis-à-vis de la proposition de résolution visant à destituer le chef de l’Etat validé cette semaine par le Bureau et sur la proposition du RN visant à revenir à la retraite à 62 ans.
Alors que deux personnes ont été tuées par les forces de l’ordre, le sénateur LR de l’île, Georges Naturel, pointe les conséquences du blocage par les autorités de la route de Saint-Louis, pour raison de sécurité, qui touche 10.000 personnes. Globalement, « on a une crise sociale et humanitaire qui se prépare d’ici la fin de l’année », alerte l’élu de Nouvelle-Calédonie.
Le Premier ministre s’est lancé ce jeudi dans une ultime consultation, devant à la fois satisfaire les exigences du chef de l’Etat, mais aussi celles des deux seules familles politiques susceptibles de le soutenir. Invité à réagir à la situation politique en marge de leurs journées parlementaires, les élus communistes estiment qu’une démission du locataire de Matignon avant la nomination d’un nouveau gouvernement est désormais envisageable.
Après avoir reçu ce matin les présidents des Assemblées, Yaël Braun Pivet et Gérard Larcher, le premier ministre réunit à 15 heures les autres formations consultées en vue de la « formation rapide » d’un gouvernement. Mais la prudence est de mise. Alors qu’Emmanuel Macron a refusé une première ébauche, cette fois, ce sera « à prendre ou à laisser », soutient-on chez les LR.
Ce jeudi, Jean-Noël Barrot, ministre délégué démissionnaire chargé de l’Europe et vice-président du MoDem était l’invité de la matinale de Public Sénat. Il a notamment évoqué les rumeurs d’une augmentation des impôts dans le projet de loi de finances pour 2025, ainsi que de la non-transmission de documents budgétaires par le gouvernement au Parlement.
La composition du gouvernement de Michel Barnier se fait attendre et la question d’une éventuelle hausse d’impôt, comme le casting, cristallisent les tensions. Le premier ministre a annulé au dernier moment une rencontre avec Gabriel Attal. Au sein de Renaissance, on met en garde Michel Barnier sur la tentation d’une politique trop éloignée du bloc central.